En associant un phénomène d’astrophysique à la mort de son père, la chorégraphe Maud Blandel expérimente de nouveaux modes de composition du mouvement. Sur le plateau, elle lance six interprètes dans une danse céleste, sorte de cavalcade intimiste et bouleversante. Avec L’Œil nu…

Soirée partagée avec les deux artistes Tiran Willemse qui présente sa pièce blackmilk et et Aurélien Dougé qui danse sa nouvelle création Aux lointains (2024). 

Se sentir exclu·e. Hors norme. Rejetté·e. La chorégraphe bâloise Tabea Martin explore avec une théâtralité jubilatoire le pouvoir des préjugés et des mécanismes d’exclusion dès l’enfance. Comment et pourquoi parle-t-on de rejet et comment cela peut-il être exprimé par le corps ?

Fun times est une danse tragicomique pour cinq danseur.euses. Cette première pièce collective de la chorégraphe et danseuse Ruth Childs met en scène différentes variations sémantiques de la notion anglophone du fun.

Nina Berclaz présente sa pièce en cours de création Des Originaux, de Suzanne à Marie-Louise, de Nina à Kim, à l’occasion des open studio à l’Atelier de Paris / CDCN. C’est le premier volet de sa trilogie pluridisciplinaire Mise à Jour  qui explore les questions d’appropriations culturelles…

Kalil Bat convie le public à une plongée dans la complexité de l’existence en tant qu’être « à l’intersection de diverses identités ». Accompagné par le percussionniste et chanteur guadeloupéen Roger Raspail, la générosité des mouvements de Kalil invite à un voyage immersif…

Satan est tabou. L’ange déchu est le symbole du mal par excellence. Cette figure supposée inquiétante est encore utilisée aujourd’hui pour imposer des concepts moraux.  Dans Sane Satan, troisième et dernier volet de la trilogie IN PRAISE OF VULNERABILITY…

On / Opus III résonne comme autant de tentatives que les danseur·se·s font pour s’extraire du sol et rester en flottaison. Ils défient la gravité et s’en jouent. Les forces centrifuges altèrent les positions des corps qui se figent en ascendance puis fondent dans la verticalité.

Happy Island tient son titre de l’île de Madère sur laquelle est basée la compagnie de danse Dançando com a Diferença d’Henrique Amoedo, une compagnie composée d’une vingtaine d’artistes en situation de handicap.

Le temps d’une après-midi les cultures salsa et hip-hop fusionnent à travers plusieurs propositions chorégraphiques dont une performance par des interprètes suisses et une grande jam session. Rencontre de deux puissantes cultures voisines…

Comme l’ouroboros, serpent mythique qui se mord la queue, Alina Arshi engage son processus chorégraphique à travers des boucles et noeuds d’intensité. Tordant son corps par séries de mouvements répétitifs, en écho à la densité percussive et progressive de la bande sonore…

Cette performance se construit sur l’oscillation entre la présence et l’absence, sur le don et le déni de son propre corps, en utilisant les regards et les mouvements du public. C’est une danse qui plonge dans les vestiges de ce qui a été laissé derrière soi, oublié.

Nos abysses explore la relation complexe entre notre corps et notre esprit. Léa Deschaintres, en tant qu’interprète chorégraphique et femme, livre un témoignage poignant de cette violence qu’elle a imposé à son corps, pour dépasser ses limites de performance et modeler son physique.

PUDDING CLUB est un lieu de rencontre entre la danse et la sculpture. À travers des métamorphoses aussi absurdes que provocantes du corps, les danseuses et danseurs se transforment en objets inanimés et posent les questions: Où est-ce que je finis et où est-ce que tu commences?

Marco Berrettini fait partie des chorégraphes qui pensent la danse et la scène comme des opportunités pour comprendre le monde et les humains qui l’habitent. Agitateur patenté, il ne recule devant aucune opportunité de rire, à gorge déployée ou jaune, très jaune, de chanter, de parler, de jouer…

Très active en Europe et pourtant trop discrète en France, Tabea Martin porte une danse puissante, sans concession, inventive, à corps perdus. Dans Forever, elle interroge l’immortalité, cette notion de durée qui transcende l’humain et le révèle tout à la fois. Confronté.

Inspiré du Hype Call, pratique issue de la culture du krump, (une danse née dans les années 90 à Los Angeles), Happy Hype est un appel. Comme une vibration, il se faufile dans tout le corps, des pieds à la tête, parle aux tripes et au coeur, stimule, secoue, et ne laisse personne indemne.

C’est un cercle comme un champ de bataille que la chorégraphe Ruth Childs arpente d’un pas décidé au rythme saturé des percussions composées par Stéphane Vecchione. La combattante nerveuse est prête à en découdre contre un ennemi invisible. À moins que ce ne soit elle la victime ?

Le collectif OUINCH OUINCH nous invite à plonger dans une transe carnavalesque où les corps se croisent, se frôlent et s’agrippent. Happy hype est inspirée du dispositif du Hype Call issu de la culture Krump. Sur fond de musiques issues des cultures afro et Hip-Hop, portées par l’électrisante Mulah…

Plateau incliné à 34 degrés ou énorme rouleau qui tourne sur lui-même : le chorégraphe Damien Jalet conjugue vertige et déséquilibre dans 2 créations. Skid et Thr(o)ugh ont pour source commune le dangereux rituel japonais du festival d’Onbashira :

Portant à l’extrême des états de corps dissonants, Pierre Piton déploie dans ce solo une danse aux confins du contorsionisme et de l’équilibrisme. Entre convulsions, équilibres précaires, torsions, dans une incongruité du rapport aux murs et au sol…

Pour clôturer la semaine du CCS On Tour à Rennes, le Collectif Ouinch Ouinch va allumer le dance floor ! Happy Hype est une déflagration d’énergie, une épopée carnavalesque, une fête jubilatoire. Porté.e.s par l’électrisante DJ Mulah, les danseur.se.

Vacuum génère des images impossibles et des peintures fantastiques. Un jeu d’apparitions et de disparitions des corps, entre trou noir et éblouissement, entre danse et arts visuels. Un résultat édifiant, lyrique, qui fait défiler toute une histoire de l’art :

Issu de l’expérience de Vacuum, Hocus Pocus révèle la magie du chorégraphe suisse qui s’appuie avant tout sur la force des images et les sensations qu’elles provoquent.

Marius Barthaux présente dire des sommes à l’issu de sa résidence au CCN de Rennes et de Bretagne du 01 au 09 mai.  “dires des sommes est une pièce de danse minérale, bouffonne et sensorielle teintée d’humour qui défend une certaine idée de liberté. En travaillant des matières premières et brutes…

Ce cabaret ventriloque, véritable récit vocal et chorégraphique, donne écho à une multitude de voix étouffées ou inaudibles. Les quatre interprètes forment un chœur qui parle simultanément la même langue et plus d’une langue. Yasmine Hugonnet s’intéresse à « un endroit de travail » situé juste…

Les danses délicates de Yasmine Hugonnet sont habitées de « fictions anatomiques ». Elle déploie son corps dans l’espace. Pensé comme une seconde peau, il devient support de nos récits autant que de nos imaginaires. Cette pièce singulière, dansée et parlée, fait surgir des présences fantomatiques…

Avec Happy Hype, le collectif OUINCH OUINCH x Mulah invite le public à plonger dans une transe carnavalesque. Entourés du public, les corps se croisent, se frôlent et s’agrippent sur le plateau. La pièce est inspirée du principe du Hype Call, une pratique issue du Krump…

Dans un corps à corps puissant, deux hommes harnachés jouent à manipuler le corps de l’autre. Le plaisir précautionneux qu’ils prennent à se transformer l’un pour l’autre en instrument, en agrès, en terrain de jeu ou en champ de bataille les engage dans une lutte consentie.

Danse Macabre est la nouvelle création du scénographe, chorégraphe et metteur en scène Martin Zimmermann. Elle s’inscrit dans la continuité de l’œuvre plurielle créée au cours des 20 dernières années. Il y met en scène trois personnages tragicomiques, fragiles…

A l’image du titre de cet événement, d’après un texte de Julie Gilbert sur Delphine Reist, un programme de performances, visites et lectures dans les espaces du LAAC et du FRAC, invite pour toute une journée le public à danser, à déambuler, à sortir, à découvrir, à écouter, à s’allonger…

La «vallée dérangeante» est un terme scientifique utilisé en robotique pour qualifier la réaction psychologique de rejet que peut éprouver un être humain en présence d’un androïde. Plus un corps bionique nous semble similaire, plus ses imperfections nous apparaissent monstrueuses. Farewell Body…

“Blast ! s’appuie sur l’observation et l’apprentissage de l’expressivité humaine. Si ma création précédente fantasia convoquait des sensations et des gestes liés à mes souvenirs intimes, ce nouveau solo Blast ! pourrait être une étude, une fresque ou une réappropriation de corps…

Explorateur naïf d’un monde aux règles étranges, il cherche l’équilibre : soumission au hasard ou écriture de sa propre prophétie ? Entre jeux innocents et épreuve du feu, qui sait ce qu’ont tissés pour lui les fils de sa destinée.

Blancheur et dénuement. Le solo d’un corps blanc sur fond blanc. Un corps qui habite le vide et les battements de sa peau. Un corps animal dont on ne sait s’il naît ou réalise son chant du cygne. Certains distingueront brièvement l’oiseau, l’insecte, le serpent…

« Être dans la course » est le leitmotiv du solo ARIA. En suggérant la vitesse sans avoir recours à la rapidité, le corps et l’esprit sont maintenus dans une tension latente, prêts à toute accélération. Cette quête de vitesse…

on se connaît de la nuit est une création scénique hybride, entre poésie, danse et art plastique, sur le VIH-sida. Le corps collectif que forment les spectateurs·rices et les performers est parcouru de présences manquantes, l’espace, saturé de traces.

Dans un corps à corps puissant, deux hommes harnachés jouent à manipuler le corps de l’autre. Le plaisir précautionneux qu’ils prennent à se transformer l’un pour l’autre en instrument, en agrès, en terrain de jeu ou en champ de bataille les engage dans une lutte consentie.

A Normal Working Day concocte les 42 dernières heures du CCS avec des guests aux dons bien différents pour calmer ou exciter le corps, au hasard de votre venue… Vibrations, transformations et rencontres inattendues, laissez-vous entraîner dans ces 42h pleines d’amour et de surprises !

Le spectacle est annulé. Dans DOOM, deuxième volet d’une trilogie à la gloire de la vulnérabilité, Teresa Vittucci invite le compositeur et interprète Colin Self à explorer ensemble les origines de « La Femme »…

Forever Imbricated rassemble des artistes, des activistes et des créatif.ve.x.s pour cultiver l’entrelacement (imbrication) d’idées, de pratiques et de manifestations multiples. En réimaginant la vie nocturne et en retrouvant la culture des clubs après une si longue rupture…

La chorégraphe suisse Maud Blandel présente avec Diverti Menti un spectacle qui allie danse et musique. Sur une réorchestration originale du Divertimento K.136 de Mozart, elle réunit sur scène trois musiciens et une danseuse. Unis dans un même mouvement de flux et de reflux…

Cinquième volet des Dispositifs, série à la frontière avec les arts visuels, la nouvelle pièce de Philippe Saire Salle des Fêtes ! prend comme point de départ des ballons. Après les dessins chorégraphiques vus d’en haut de Black Out, les structures lumineuses de NEONS et Vacuum…

Delicate People est un projet de recherche initié par Ruth Childs et Cécile Bouffard visant à mixer leurs pratiques respectives, la danse et la sculpture. Delicate People est une traversée de vignettes abordant des figures et des motifs d’identités troublantes et de gestes ajustés.

Hominal / Xaba est conçu comme un manifeste textile. Les deux chorégraphes, Marie-Caroline Hominal et Nelisiwe Xaba, tissent un espace de rencontre entre leurs deux univers et dansent motifs et mouvements des fibres. Ensemble…

Le CCS et les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis s’associent pour présenter une des dernières créations d’Alexandra Bachzetsis. Dans Private Song, la chorégraphe propose un nouveau « cadrage » comme stratégie de perception. Elle questionne…

La soirée du 12 janvier au CCS est annulée suite aux nouvelles annonces du 6 janvier, mais les quatre épisodes seront accessibles en ligne, publiés toutes les deux semaines à partir du 13 janvier. Le CCS présente en avant-première la série chorégraphique et sonore Audiodanses.

Pour l’ouverture du 23e festival Artdanthé, le Théâtre de Vanves et le Centre culturel suisse présentent deux spectacles suisses, de la chorégraphe et danseuse Lorena Dozio, et du duo de perfomeu.r.se.s Delgado Fuchs.

Compass est un voyage à travers le soi, une expérience que mènent deux femmes à l’aspect rude et qui semblent être jumelles. Simone Aughterlony et la danseuse croate Petra Hrašćanec partent à la dérive sur les flots de nos temps chaotiques. Cordes, toiles…

Chaque semaine une sélection à voir, lire et écouter chez vous.

Yasmine Hugonnet envisage Seven Winters comme « un paysage dont on ressentirait les modulations de température, un mouvement allant du blanc aplatissant de la neige à la rougeur chaude de la peau, un groupe de sept personnes comme une forêt de mondes…

Cédric Gagneur et Marc Oosterhoff sont deux anciens élèves de la Manufacture à Lausanne. Chacun mène depuis sa récente sortie de l’école un très prometteur parcours. Pour June Events, ils présentent Palette(s), une pièce entre danse et cirque pour 2 performeurs, 20 palettes…

Chaque semaine, une sélection à voir, lire et écouter chez vous.

Chaque semaine, une sélection à voir, lire et écouter chez vous. 

Hitchhiking through Winterland est un voyage à travers des états intérieurs, réponse contemporaine au Winterreise de Schubert et roadtrip pop signé Romain Mercier. Dans des mouvements épurés, Cosima Grand explore les profondeurs de son corps, parfois confrontée à des abysses…

Considérant Teresa Vittucci comme une artiste particulièrement engagée et singulière dans le paysage chorégraphique suisse, le CCS l’invite en ce début d’annee 2020 à présenter deux spectacles — HATE ME, TENDER (15 – 16.01) et ALL EYES ON (26 – 28.02)…

Teresa Vittucci expose son corps au regard collectif : celui du public dans le théâtre et celui d’internautes inconnus via une chatroom en direct. En tant que performeuse sur scène, camgirl en ligne et hôte dans ces deux espaces, Teresa Vittucci invite tout le monde dans celui de son intimité.

MicroDanse est une initiative du Grand Studio et du 140 à Bruxelles pour accompagner l’émergence dans le champ chorégraphique. Cette année le plateau sera constitué de Lara Barsacq, Jonathan Schatz et de la jeune chorégraphe Anna-Marija Adomaityté…

Speechless Voices (2018) est un poème chorégraphique composé en hommage à Mika Vainio, compositeur de musique électronique avec qui Cindy Van Acker a souvent collaboré, disparu en 2017. « Nous avions une communication intuitive, intense, souvent sans mots.

Dans sa recherche chorégraphique-performative autour de la haine et du féminisme, Teresa Vittucci complexifie l’une des figures féminines les plus indéfectibles, la Vierge Marie. Révérée par les prélats comme la mère de Dieu…

Dans un solo pour son propre corps, Ruth Childs suit les indices laissés par les gestes qui surgissent quand la musique de Beethoven, Tchaïkovski ou Dvorak surgit dans son studio de répétition. Une fois sur scène la musique pourrait disparaître mais les souvenirs persistent.

Danseur et chorégraphe, interprète notamment de Merce Cunningham, il est aussi l’enfant terrible de la danse contemporaine suisse. Il a inventé une activité hybride mariant la danse et la marche : la dancewalk.

Marie-Caroline Hominal inverse la relation entre chorégraphe et interprète. Elle choisit celui qui la dirige : le suédois Markus Öhrn, dont les spectacles dénoncent l’emprise du patriarcat sur les êtres et les corps.

Initiée en 2011, la série des Dispositifs, composée aujourd’hui de 4 pièces, Black Out, NEONS, Vacuum et Ether, se situe à la lisière de la danse et des arts visuels. Elle témoigne de l’attachement profond du chorégraphe Philippe Saire au dessin…

Voyage imprégné de terre, d’eau et de vent, Dreams for the Dreamless est tout à la fois découverte d’un ailleurs et quête identitaire. Lors d’une résidence en Finlande, Gregory Stauffer effectue de longues déambulations quotidiennes, s’imprègne, expérimente…

« Dans Knusa, la danseuse entre littéralement dans les images par le biais de notre mémoire de celles-ci, animant de l’intérieur les corps photographiés. Sa danse abstraite aux postures tendues et écartelées et aux suites rythmiques composites ne mime pourtant rien :

Ventriloquie / parole immobile / engastrimythe (en grec « en ventre et parole »). Se sentir vivant de Yasmine Hugonnet superpose les discours du corps. Seule en scène, la danseuse et chorégraphe fait parler son ventre, ses yeux, sa bouche…

> Gabriel Schenker, pulse constellations (solo, 2016, 26’) Véritable kaléidoscope de 24 sections rythmiques, le solo de Gabriel Schenker, pulse constellations, fait écho à la composition écrite en 1978 par John McGuire, Pulse Music III.

Força Forte est un western contemporain inspiré par la physique des particules. Pour ce premier duo avec la danseuse emblématique de la compagnie, Susana Panadés Diaz, Gilles Jobin utilise les principes de la « force forte »…

Exceptionnellement seule sur scène, Alexandra Bachzetsis poursuit son exploration de la pop culture : danses de drag-queens orientales, exercices de yoga à l’occidentale, poses inspirées du football et du porno…

Déceler les détails les plus simples qui éclairent l’essentiel, le geste qui exprime le mouvement, le fléchissement du doigt qui suggère l’état d’âme, telles sont les intentions de ApersonA.

La Cie Prototype Status poursuit sa recherche transdisciplinaire alliant danse et nouvelles technologies avec un nouveau solo, en collaboration avec l'artiste audiovisuel Patrick Conus. PÔLE déploie une danse sensuelle et rockeuse, inlassablement renaissante…

Réalisée à l’occasion du centenaire du mouvement Dada, Lagune s’articule autour de The Robot King, une marionnette imaginée par Sophie Taeuber-Arp. Six danseurs et une marionnettiste évoluent dans un décor constitué de modules de façades en plexiglas coloré et de sacs de boxe noirs.

Que signifie « être danseur » ? Danser signifie-t-il uniquement danser ? Les questions sociologiques sont au cœur du travail de la chorégraphe Tabea Martin. Ici, elle s’intéresse aux enjeux d’un métier, aux choix qu’il induit. Avec Duet for Two Dancers – 2e prix du Concours (re)…

Le récital est une forme de concert pour un instrument. Ici, il s’agit d’un corps, dont la soliste exécute, dans le silence, les postures selon une partition de notes suspendues, méditatives. Dans cet espace presque rituel entre l’interprète et le spectateur…

Le Son. La Musique. L’Image. Ces trois composantes clefs de tout spectacle, Nicole Seiler les dissèque, les déconstruit dans une démarche de recherche conceptuelle de longue haleine, précise, minutieuse, chirurgicale. Après avoir coupé le son dans Playback …

Ioannis Mandafounis est un chorégraphe et danseur prolifique. Genevois né en 1981, formé au Conservatoire de Paris, il a notamment fait partie de la Forsythe Company de 2005 à 2009. Il est cofondateur du projet Mamaza, avec Fabrice Mazliah et May Zarhy. Sa pièce Twisted Pair…

Encore est le deuxième spectacle de la danseuse et chorégraphe Eugénie Rebetez, alias Gina, artiste suisse qui renouvelle le one-woman-show en le sublimant avec le génie de la sensualité offerte, la puissance du mouvement, l’évocation grave et parfois pathétique de la condition humaine…

Spectacle-conférence sur l’histoire de la danse au XX^e siècle (2011 / 1h45) Démonstrations dansées, vidéos et éléments historiques se croisent pour aborder de façon personnelle, ludique et empirique les grands courants qui traversent et nourrissent la danse contemporaine. Depuis sa naissance…

Après des pièces marquées par une volonté d’interroger le politique et notamment la question de l’identité sexuelle (Je pense comme une fille enlève sa robe, autour du rapport à la prostitution, Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt, trio autour des rôles identitaires)…

L’Arsenic, créé en 1989 à Lausanne, accueille théâtre, danse, performance, musique et installations. Sandrine Kuster en est la directrice depuis 2003. Un globe terrestre ocre, massif, trône sur le plateau, tel un ballon.

Un globe terrestre ocre, massif, trône sur le plateau, tel un ballon, Simon Augtherlony entre sur scène, un disque à la main, intitulé Sounds of the earth et contenant les sons, les chansons…

Foofwa d’Imobilité revisite l’histoire de la danse à sa façon, fantaisiste et décalée. Après avoir rendu un vibrant hommage à Merce Cunningham dont il fut danseur, Pina Bausch et Michael Jackson, l’extravagant helvète se tourne vers le cinéaste Jean-Luc Godard.

Après avoir collaboré avec des danseurs pour diverses œuvres autour de la durée et du mouvement, Mai-Thu Perret imagine un projet scénique réunissant danse, musique et arts visuels.

Soirée dans le cadre du festival Concordan(s)e, aventure singulière où un écrivain rencontre un chorégraphe. Carla Demierre & Perrine Valli La cousine machine (30’) « Nous décidons que nous serons les deux sur scène, qu’il n’y aura pas de décor, pas de technique…

Après un parcours récent marqué par la théâtralité, Black Out renoue avec la plénitude du mouvement et surtout témoigne d’un attachement très ancien de Philippe Saire au dessin. Ici la matérialité à l’œuvre dans Lonesome Cowboy (création 2009) est au centre du dispositif…

Après des pièces très pop sur la féminité, Alexandra Bachzetsis, chorégraphe, danseuse et performer suisse alémanique, s’attaque aujourd’hui à la question de la double identité. Sa nouvelle création interroge les notions d'original et d'imitation…

La danseuse et chorégraphe franco-suisse Perrine Valli présente son nouveau projet conçu à l’issue de sa résidence « Cultures France / Hors les murs » au Japon. Deproduction propose plusieurs productions qui traitent du corps, du mouvement et relève tout autant de la danse, de la performance…

J'ai vu danser Tamara Bacci un soir à l’ADC de Genève en 2007. Je suis resté à la rencontre publique à l’issue du spectacle et j'ai dit " Je vous trouve très belle en tant qu’artiste " et je suis parti.

Mime, chant, sens de l’humour et de la mise en scène. La jeune Eugénie Rebetez présente un spectacle plein d’originalité et de saveur. « My name is Gina, a fat swiss diva. My name is Gina, I come from Jura ».

Les trottoirs, les talons, la jupe à ras, le regard las. La prostitution a son cortège d’images consacrées. Dans son spectacle autour de ce sujet délicat dont elle a étudié la réalité à Genève…

Ce solo de 40 minutes à l'origine silencieux est une collaboration de Laurence Yadi et Nicolas Cantillon et le guitariste Sir Richard Bishop. Les danseurs et le musicien partagent les sens de la virtuosité, de l'instinct et de l'humour…

La danseuse et chorégraphe Alexandra Bachzetsis a présenté en 2005 deux solos - Perfect et Gold au Centre culturel suisse d'une rigueur exceptionnelle. Sa nouvelle création en collaboration avec deux danseuses revisite son thème de prédilection:

Après une formation d'enseignant, Paulo dos Santos a suivi des cours d'art dramatique, notamment au Conservatoire Royal de Liège. A partir de 2001, il s’est tourné progressivement vers la danse et a travaillé avec des chorégraphes comme Philippe Blanchard, Sasha Waltz et Jan Fabre.

Avec une carrière internationale de plus de 10 ans (Martha Graham Ensemble, Ballet Preljocaj, Inbal Pinto…), Célina Chaulvin, française installée en Suisse depuis 2003, a fondé sa compagnie Lilith Lab…

Née en 1970 à Zurich, la danseuse, comédienne et vidéaste Nicole Seiler a travaillé dans de nombreux champs artistiques et compagnies avant de fonder la sienne à Lausanne.

Après une longue formation (Conservatoire National de Lyon, CDC Toulouse, London Contemporary Dance School) et de riches rencontres (Thierry Baë, Marco Berretini, Julyen Hamilton, Odile Duboc, Olga Mesa…)…

D'origine brésilienne, la danseuse, chorégraphe et pédagogue Marisa Godoy (née en 1966) est diplômée en linguistique. Elle est établie depuis 1999 à Zürich où elle a créé le collectif Oona Project. Radical_Connector est composée de trois solos.

Après des études à la London Contemporary Dance School, la chorégraphe Carole Meier (née en 1969) s'est installée à Berne en 1999. Elle a créé plusieurs petites pièces avant de se lancer, avec sa propre compagnie, dans des œuvres plus conséquentes: Code Décode (2003)…