Littératures suisses
L’Ours Blanc
L’Ours Blanc est une revue littéraire suisse créée par Hervé Laurent en 2014, qui publie des textes brefs et singuliers, français comme étrangers, en leur consacrant un numéro entier. Le sommaire de la revue s’écrit donc au fur et à mesure des livraisons. Cette volonté d’ouverture témoigne de l’envie d’aborder le champ littéraire comme un espace dont les limites n’ont rien de définitif ni de contraignant.
Le temps d’une soirée, La Maison de la Poésie de Rennes et le CCS invitent trois auteur.e.s publié.e.s dans la revue - Cléa Chopard, Baptiste Gaillard et Victoria Xardel - pour des lectures au bar BabaZula.
> Ancolie commune de Cléa Chopard, L’Ours Blanc n°15 (2017)
> Ombres blanches sur fond presque blanc de Baptiste Gaillard, L’Ours Blanc n°27 (2020)
> Le Zbeul de Victoria Xardel, L’Ours Blanc n°34 (2022)
éléments biographiques
Cléa Chopard est autrice, traductrice et performeuse.
Son travail a plusieurs facettes : partant généralement du texte, il se matérialise en livre, micro-éditions, performances, pièces sonores ou encore vidéos. Ses sources de travail sont multiples : littérature, poésie, manuels scientifiques ou médicaux, anthropologie, philosophie, sociologie, traductologie, études féministes, etc. Elle tente d’inventer une poésie de l’instabilité et de l’ornemental, où les lignes se brisent et composent de nouveaux possibles pour le corps. Dernières publications : Rhododendron normal : Poèmes ratés, avec Brice Catherin (éditions Grimaces, 2021), Topolalie, chapitre 8 et 10 (travail de micro-édition). Elle est membre du comité de rédaction de la revue L’Ours Blanc.
Baptiste Gaillard est auteur et artiste.
Il a travaillé comme co-responsable de l’orientation littérature et traduction du master Contemporary Arts Practice (Hochschule der Künste de Berne), comme intervenant dans des hautes écoles ainsi que dans un service social, dans un cinéma, dans des musées, dans un centre d’animation pour personnes défavorisées, dans un centre de soins palliatifs. Derniers livres publiés : Bonsaï (Hippocampe 2018), Un domaine des corpuscules (Hippocampe 2017), r a z (Contre-Mur 2017), Le chemin de Lennie (Héros-Limite 2014). Il est membre du comité de rédaction de la revue L’Ours Blanc.
Victoria Xardel est poète.
Elle crée, avec une économie précaire, et s’occupe de diffuser de nombreuses revues à l’existence souvent éphémère : L’Usage, Pension Victoria, L’Ennui, La Dépêche de San Zaninovo, Sans aucune retenue (Bulletin de la forêt de Sivens), Fatigue, L’Écho de Peyralade. En 2016, avec Luc Bénazet, elle lance la revue Les divisions de la joie. Il lui arrive d’être également traductrice quand elle le juge nécessaire. On trouve notamment sa traduction de Capitalisme et société rurale de Max Weber dans la revue Tracées, 2015, accessible en open-édition. Dernier livre publié : Méthode (Éric Pesty, 2012).