Projections en continu

dim 06 – jeu 24 févr 2022 MAR-DIM
sam 05 févr 2022 18:00-22:00
Entrée libre

Vernissage en présence de Klodin Erb, Dominique Koch, Christof Nüssli, Ali-Eddine Abdelkhalek et Milva Stutz, samedi 5 février de 18:00 à 22:00

Dans le cadre du Tschüüss festival, dix films d’artistes sont projetés en continu dans la pièce sur cour. Avec : Klodin Erb; Dorota Gawęda & Eglė Kulbokaitė; Yara Dulac Gisler & Deborah-Joyce Holman ; Lauren Huret & Maria Guță ; Dominique Koch ; Soraya Lutangu Bonaventure & Ali-Eddine Abdelkhalek ; Christof Nüssli ; Philip Ortelli ; PRICE ; Milva Stutz.
L’ensemble du programme est diffusé chaque jour, horaires détaillés par jour à télécharger ici.
Pour en savoir plus sur les oeuvres, déroulez ci-dessous !

Klodin Erb, The Sweet Lemon Ballad (13'13'')

The Sweet Lemon Ballad de l’artiste Klodin Erb est un film sur la peinture, conçu comme une expérimentation ludique d’un autoportrait dont le protagoniste est un citron. Dans un voyage surréaliste à travers des décors picturaux, le citron connaît différentes initiations et se réinvente constamment. En subissant ces différents processus, le fruit passe du statut de motif animé à celui d’acteur. À la fin du film, le sujet et l’objet agissent simultanément. Les scènes sont conçues comme des tableaux vivants et offrent un aperçu enchanteur de l’univers multiforme de l’artiste.
www.klodinerb.com

éléments biographiques

Klodin Erb est une artiste peintre suisse. Dans ses univers picturaux expressifs et fantastiques, elle explore les limites de la peinture et questionne simultanément les définitions du genre et de l’identité. Dans un effort pour combiner actualité et intemporalité dans ses peintures, l’artiste utilise diverses techniques pour “échantillonner” des emprunts à l’histoire de l’art avec des motifs du monde contemporain. Klodin Erb vit et travaille à Zurich et est chargée de cours au département Design & Art de la Haute école spécialisée de Lucerne.

Ses œuvres sont représentées dans de nombreuses collections publiques et privées dans le monde entier, notamment au Kunstmuseum Bern, au Museum zu Allerheiligen Schaffhausen, au Kunsthaus Pasquart de Bienne et dans de nombreuses collections privées. Récemment, elle a présenté d’importantes expositions individuelles au Kunsthaus Pasquart, Bienne, au Gluri Suter Huus à Wettingen, près de Zurich, au Helvetia Art Foyer, Bâle, et a participé à des expositions collectives, notamment Veh Landschaften, Talmuseum St. Antönien, Suisse, Die Augen der Bilder - Porträts von Fragonard bis Dumas, Museum Langmatt, Baden et Docking Station, Aargauer Kunsthaus, Aarau.

Dorota Gawęda and Eglė Kulbokaitė, Mouthless Part I (45'26")

“Mouthless Part I est une étude de l’incompréhension, une méditation sur la libre mutation et une incitation au changement de perspective radical sur l’humanité et le monde naturel. La confusion s’infiltre dans les fissures de l’histoire et s’épanouit dans l’obscurité réconfortante, organique et complexe, comme la mousse humide qui recouvre la forêt. La perte de la rigidité du savoir devient une expérience libératrice qui permet de trouver une voix pour ceux.celles qui en ont été privé.e.s - aujourd’hui et au fil des siècles.”
- Texte d’Anastasiia Fedorova

Mouthless Part I a été présenté pour la première fois au vertigo horizontal Julia Stoschek Collection, Dusseldorf (2020) et a été exposé et projeté à Haunted Haus Swiss Institute, New York (2020) ; Istituto Svizzero, Milan (2021) ; Sonica Festival, Ljubljana (2021) ; Summoning exposition solo à Quote Unquote, Bucarest (2021) ; Afterimage, Kaleidoscope Magazine, ONLINE (2021).
www.gawedakulbokaite.com

éléments biographiques

Dorota Gawęda (PL) et Eglė Kulbokaitė (LT) sont un duo d’artistes qui vit et travaille à Bâle. Toutes deux ont été diplômées du Royal College of Art de Londres en 2012. Leur travail touche à la performance, la sculpture, la photographie, la peinture et la vidéo. Le duo a exposé à l’international, notamment : Kunstverein Hamburg (2021) ; Istituto Svizzero, Milan (2021) ; Kunstverein Leipzig (2021) ; Swiss Institute, New York (2020) ; Den Frie, Copenhague (2020) ; MWW, Wroclaw (2020) ; Kunstverein Düsseldorf (2020 et 2016) ; Lafayette Anticipations, Paris (2019) ; Palais de Tokyo, Paris (2018) ; 6e Biennale d’Athènes (2018) ; MMOMA, Moscou (2018) ; Kunsthalle Basel (2017) ; ICA, Londres (2017) ; MOMA, Varsovie (2016) ; 9e Biennale de Berlin (2016) ; MaM, Paris (2015), entre autres. Leurs expositions personnelles comprennent des présentations à : Istituto Svizzero, Palerme (2021) ; Quote - Unquote, Bucarest (2021) ; Swimming Pool Projects, Sofia (2021) ; Lucas Hirsch Gallery, Düsseldorf (2021 et 2019) ; Julia Stoschek Collection, Düsseldorf (2020) ; Trafo Gallery, Budapest (2020) ; Amanda Wilkinson Gallery, Londres (2020 et 2018) ; Fri Art - Centre d’Art de Fribourg / Kunsthalle Fribourg (2020) ; Futura, Prague (2019) ; Cell Project Space, Londres (2018). Ils ont également participé à de nombreuses résidences internationales, notamment : Alserkal Arts Foundation, Dubai (UAE) ; La Becque, La Tour-de-Peilz (CH) ; Onassis AiR, Athènes (GR) ; Capacete Residency, Rio de Janeiro (BR) ; Futura AiR, Prague (CZ) ; Triangle Residency, Marseille (FR) ; Art in General, New York (USA) ; Rupert residency, Vilnius (LT). Ils sont les lauréats du Swiss Performance Art Award 2021 et ont été nominés pour le Prix Mobilière 2022. Elles sont également les fondatrices du YOUNG GIRL READING GROUP (2013-2021).

Distribution

Dorota Gawęda and Eglė Kulbokaitė,
Mouthless Part I, 2020 Video (45:36)

Film by Dorota Gawęda and Eglė Kulbokaitė

Cinematography : Dorota Gawęda & Eglė Kulbokaitė, Fritz Schiffers

Production : Dorota Gawęda & Eglė Kulbokaitė, Marie Gyger Gruppe

Editing : Robin Brass, Dorota Gawęda & Eglė Kulbokaitė

Animation : Dorota Gawęda & Eglė Kulbokaitė, Sybil Montet, Filip Setmanuk

Music : Bill Kouligas

Sound : Haraldur Thrastarson

Graphics : Dorota Gawęda & Eglė Kulbokaitė

Colour : Susi Dollnig

Kenophobia scene directed by : Fritz Schiffers

Kenophobia scene camera assistant : Lukas Störer

Make-up and Hair : Leana Ardeleanu, Dushan Petrovich, Juliette Ruetz

Styling : Tim Heyduck, Erik Raynal

Styling assistant : Manfred Elias Knorr

Casting : Elisabeth Brandauer, Dorota Gawęda & Eglė Kulbokaitė Gruppe

Ghosts : Katharina Achterkamp, Remko Van Der Auwera, Azza Bashir, Iris Bauer, Kilian Butler, Damien Granier, Robert Hamacher, Malina Heinemann, Britta Heinze, Joseph Kadow, Philisha Kay, Devon Kaylor, Cajus Kesler, Manfred Knorr, Matthias Kraemer, Laurids Köhne, Tibor Köhne, Jana Sophie Lehmann, Drew Lint, Yuan Lu, Angelina Mass, Henry Mcmaster, Dorothy Mour, Josip Novosel, Anna Onorato, Ioannis Papadakis, Georgie Pope, Helena Eleonora Rönnmark, Dirk Schlienz, Rami Shalati, Nataliya Susyak, Eleonora Sutter, Odely Tebul, Camilla Volbert, Emily Volbert, @Izaio: Steve, @Nest: Julius Von Lauser, Bong Kim, Robert Laby, @Smc Models: Athena, Elisabeth Gronen, Zoe Lochmann

Costume : Cottweiler, Ninamounah, Mainline, Cc-Steding, Roni Ilan, Fila, Oculāris, Kara Bag, Adidas, Aileen Klein, American Vintage, Cos, Desigual, Diren Duman, G-Star, Lotte Schönfeld, Lou De Bètoly, Magliano, Manfred Elias Knorr, Mara Danz, Maison Magiela, Marie Louise Vogt, Mcm, Mm6 Via Zalando, Nicomede Perverze, Roeckl, Seraina Büchi, Soup Archive, Trippen, Truongii, United Standard, Uniqlo, Vivienne Westwood.

Supported by : Abteilung Kultur Basel-Stadt, Pro Helvetia - The Swiss Arts Council, Fachausschuss Film Und Medienkunst, Fri Art Kunsthalle Fribourg, Wallriss, Fribourg

Thank you : Nicolas Brulhart, Marie Gyger, Sacha Rappo, Julia Crottet, Emma Berset, Pierre Berset, Fabian Stücheli, Bernhard Zitz, Rita Binz-Wohlhauser And Lionel Dorthe From Fribourg State Archive, Eikon, Anyma (Michael Egger), Ferme De La Faye, Granges-Paccot, International Flavors And Fragrances Inc., Alexis Thiem, Andreas Wetterli, Nefeli Myrodia, Ash Bulayev, Myrto Katsimicha, And All Others Involved.

Yara Dulac Gisler and Deborah Joyce Holman, Unless (16'43")

Unless suit cinq personnages à travers des situations banales et ritualisées du quartier industriel et sinistre de Dreispitz à Bâle. Le projet explore le potentiel de l’intimité, de l’insaisissabilité et de l’illisibilité en tant qu’outils pour résister à l’instrumentalisation des politiques identitaires dans le contexte néolibéral et colonialiste occidental.
www.deborahjoyceholman.com

éléments biographiques

Deborah Joyce Holman est une artiste multidisciplinaire dont le travail traite des stratégies de refus. Elle s’intéresse à ces stratégies à travers la figure de l’escroc. Elle pratique l’écriture, la sculpture, l’installation, le film et la création d’images.
Son travail a récemment été présenté à Unfinished Live, The Shed, New York City (2021) ; 7e Biennale d’Athènes (2021) ; TransBona-Halle, Bâle (2021) ; exposition de nomination pour le prix Kiefer Hablitzel, Bâle (2021) ; Conceptual Fine Arts Live, Milan (2021) ; Cherish, Genève (2021) ; Centre d’Art Contemporain, Genève (2021) ; La Quadriennale di Roma (2020) ; Material Art Fair, Mexico City (2020) ; A Soft Spiral (solo), Mikro, Zurich (2019) ; Fondation Entreprise Ricard, Paris (2019) ; Auto Italia, Londres (2019) ; Live In Your Head, Genève (2018) ; Alienze, Lausanne (2018) ; OSLO10, Bâle (2017) ; Locale Due, Bologne (2016), entre autres.
Elle travaille actuellement comme conservatrice associée à Auto Italia, une organisation artistique de l’est de Londres. Elle est la directrice fondatrice de 1.1, une plateforme pour les praticiens en début de carrière dans les arts, la musique et les pratiques textuelles, avec un espace d’exposition à Bâle, en Suisse, qui a fonctionné de 2015 à 2020. Elle a organisé des expositions, des DJ mix et de concerts avec des artistes tels que Precious Okoyomon, Tabita Rezaire, Languid Hands, Jeremy Nedd, CUSS Group, Rashayla Marie Brown, Bonaventure, Real Madrid, Mathilde Agius, Jessy Razafimandimby, LAFAWNDAH et Trustfall, parmi beaucoup d’autres.
Deborah a été commissaire des expositions collectives annuelles 2018 et 2019 pour Les Urbaines, Lausanne, intitulées …and their tooth, finest gold et Cinders, sinuous and supple respectively. Ces expositions comprenaient des œuvres nouvellement commandées par Alfatih, Shamiran Istifan, Christelle Oyiri, Dorota Gawęda & Eglė Kulbokaitė, Olu Ogunnaike, Ashley Holmes, Atiéna Riollet, Sitara Abuzar Ghaznawi, Mohamed Almusibli, Tarek Lakhrissi, Jasmine Gregory, Danielle Brathwaite-Shirley, Jala Wahid, Maïté Chénière, entre autres.

Distribution

By Yara Dulac Gisler & Deborah Joyce Holman
Commissioned by Explorers Film Club
Supported by Pro Helvetia Stiftung Jugendkulturpauschale Basel-Stadt
With: Yara Dulac Gisler / Deborah Joyce Holman / Mirco Joao Pedro / Cynthia Matumona / Suhyene Iddrisu
Camera: Jumana Issa
Director of Picture: Jelena Luise
Sound recordist: Ananda Schmidt
Styling & Make-Up (concept): Desmond Chan
HMU & Styling assistants: Jahsiri Asabi-Shakir / Chaïm Vischel
Production assistant: Caroline Honorien
Set assistants: Joy Asumadu / Glenn Asumadu / Timon Essoungou / Imani Fux / Alice Lushima / Sera Ndlovu / KT Omole / Fatima Salum / Nahom Weldemehret
Editing: Deborah Joyce Holman / Rodan Tekle (from Studio Junbi)
Grading: Natacha Ikoli
Score: Yara Dulac Gisler / Deborah Joyce Holman / The Bells (Remix) - Bearcat / Dion McKenzie
Mixing: Jackie Poloni
Mastering: Russell E. L. Butler / Merlin Züllig
Graphic Design: Ann Kern
Editing Subtitles : Imani Robinson / Covington Sam-Sumana
Exterior eye: Jeremy Nedd
Special thanks: Atelier Mondial / Ali-Eddine Abdelkhalek / Hochschule für Kunst und Gestaltung Basel / Julie Machin / Flavio Luca Marano / Ivy Monteiro / None Nissen / Uncle Naa Dom aka Fred Biney / David Nana Opoku Ansah / Philip Ortelli / Point de Vue Basel / Jonas Schaffter

Maria Guta et Lauren Huret, The Soothsayings of Iris (21')

The Soothsayings of Iris est la première collaboration entre les artistes Maria Guta et Lauren Huret. Basée sur le format des “73 Questions” de Vogue et s’interrogeant sur les formats de type “viral” en soulignant leurs maladresses et leurs aspects problématiques, ainsi que leur diffusion instantanée dans le monde entier - cette satire prophétique est une interview avec un personnage fictif, mash-up de plusieurs figures publiques intrigantes qui peuplent nos médias.
Inspiré.e.s par leur environnement suisse d’adoption et la côte Ouest des États-Unis, les artistes sont fasciné.e.s par la propagation d’idéologies spécifiques comme le mysticisme new-age, les gourous de la technologie et le phénomène des célébrités surmédiatisées. L’œuvre est un commentaire sur la façon dont nous gérons l’identité numérique et l’influence de la représentation médiatique sur la psyché collective.
www.laurenhuret.com
www.mariaguta.com

éléments biographiques

Maria Guta (1983, Bucarest) est une artiste roumaine basée en Suisse.
Son travail s’intéresse principalement aux mécanismes de représentation de soi dans l’espace numérique et à la construction de digital personas comme figures d’identité publique. Utilisant la vidéo, la performance, ainsi que les médias immersifs et sociaux, elle reconstitue ces mécanismes en se plaçant à la fois derrière et devant la caméra et en se produisant dans la plupart de ses œuvres. Dans le contexte numérique actuel, elle s’intéresse aux concepts de standardisation de la beauté, la jeunesse éternelle et l’immortalité. Elle est également une chercheuse passionnée sur la culture de la célébrité et les nouvelles formes de d’influence créées avec les médias sociaux et chaque nouvelle technologie qui émerge.
Elle a obtenu son bachelor en design graphique à l’Université nationale d’art de Bucarest, suivi d’un master en direction artistique à l’ECAL. Son travail a été montré, entre autres, à l’Istituto Svizzero, Roma (IT), HeK Basel (CH), Le musée d’art contemporain de Bucarest (RO), MU Hybrid Arthouse, Eindhoven (NL), Sundance Film Festival - New Frontier (USA), Locarno Film Festival (CH), GIFF - Geneva Film Festival (CH), Swissnex San Francisco (USA), Gessnerallee Zürich (CH), l’Istituto Svizzero, Milan (IT), SomoS Art House, Berlin (DE). Maria travaille à présent régulièrement avec l’artiste Lauren Huret.

Lauren Huret est née à Paris en 1984 et s’est installée en Suisse après ses études au Work.Master à la HEAD – Genève. Ses différents travaux (sous forme de vidéos, d’installations, de performances) explorent les sytèmes de croyance et les influences mystiques présents dans nos dispositifs techniques et médiatiques. Ses différentes recherches l’ont mené aux Philippines afin d’enquêter sur la modération de contenu et le nouveau statut de l’image à l’heure du tout-communiquant.
Lauren travaille à présent régulièrement avec l’artiste Maria Guta, et elles développent depuis peu des pièces qui reflètent une fascination commune pour l’hyper-médiatisation de l’être humain et leur iconisation. Lauren a récemment exposé, entre autres, au Jeu de Paume, à la fondation Ricard, au Centre Culturel Suisse à Paris, à la Haus der Elektronischen Künste et aux Swiss Art Awards à Bâle, pour le biennale du Printemps de Septembre à Toulouse, au Kunstmuseum de Lucerne, à Pioneer Works à New York. Elle continue cette année ses recherches sur l’image sacrée.

distribution

Écrit et réalisé par Maria Guta et Lauren Huret
Caméra : Raphaël Piguet
Assistant caméra : Gabriel Balagué
Musique et production sonore : FlexFab
Etalonnage : Léon Orlandi
Montage : Maria Guta, Lauren Huret, Raphaël Piguet, Baptiste Jehan
Costumes et décors : Maria Guta & Lauren Huret
Accessoires : Portés
Merci à : René Häberli & Marion, Pablo Fernandez, Raphaël Piguet, Gabriel Balagué, Baptiste Jehan, Hunter Longe, Sacha Béraud, Sonia Garcês, Hélène Gagliardi, Camille Buhler et Magdalena Brozda, Benjamin Elliott, Aurélien Reymond, Iulia Popescu, Tobi Zimmerman, Cosmin Tapu & Mihaela Vasile, Mary Ellyn Johnson, GIFF - Geneva International Film Festival
À nos inspirations : Kim Kardashian, Kanye West, Dr. Ruja Ignatova, Elizabeth Holmes, Le Maharishi Mahesh Yogi, Osho, Elon Musk, Anthony William (Le médium médical), Rudolf Steiner
Produit pour “Intervals of attention”, un projet mené par le festival Rokolectiv et cofinancé par A.F.C.N.
Financé par le Festival Rokolektiv, le Festival international du film de Genève GIFF, Swissnex San Francisco, OFC - Swiss art awards, Art Foundation PAX

Christof Nüssli, Visibility (9'03'')

” Un courant de conscience nous mène d’une société qui a peur des adolescents et des oiseaux à des pilotes de drones portant des blousons d’aviateur à la question de savoir si la fumée peut rendre le changement visible. Faut-il s’accrocher ou se laisser porter par le vent ? “
www.christofnuessli.ch

éléments biographiques

Christof Nüssli (*1986, Zurich) est un artiste visuel, dont l’approche interdisciplinaire comprend la vidéo, la sculpture, l’installation, la photographie et l’écriture. Son travail a été exposé dans diverses institutions et festivals de cinéma. En 2020, Nüssli a obtenu un Master of Fine Arts de la Glasgow School of Art.

Distribution

Director: Christof Nüssli
Camera: Florian Dombois, Christof Nüssli, Christoph Oeschger
Editing: Christof Nüssli
Sounddesign/Music: Claudia Vasiliu
Audio: Stereo
Acknowledgements: with Videos from Christof Nüssli, NASA, US Department of Defense and Florian Dombois, Christoph Oeschger, Fabian Gutscher (Research Focus Transdisciplinarity, ZHdK

Dominique Koch, Sowing the Seeds for the Future (60')

ICARDA (International Center of Agricultural Research in the Dry Areas) possède l’une des plus grandes collections au monde d’anciennes variétés de graines et des blés sauvages. Malgré son histoire hantée par les guerres au Proche-Orient, le Centre poursuit sa mission de plantation et d’archivage continu de ces graines, précieuse ressource face aux scénarios apocalyptiques des conflits mondiaux et au changement climatique. La transmission du savoir indigène sur ces variétés de graines sauvages – capable d’adaptation et de survie depuis des milliers d’années – est fondamentale pour garantir la diversité génétique des plantes ainsi que l’alimentation de l’humanité. Dans Sowing the Seeds for the Future, les images tournées à l’institut de recherche au Liban sont entrelacées avec une conversation avec le philosophe et biologiste allemand Andreas Weber, qui traite de l’idée de réciprocité inconditionnelle et la rapproche du concept de «comestibilité». Une autre voix fictive transmet le point de vue des graines stockées. Musique par Tobias Koch.
www.dominiquekoch.com

éléments biographiques

Dominique Koch (CH) vit et travaille à Bâle et à Paris. De 2004 à 2011, elle a étudié la photographie à l’Académie des arts visuels de Leipzig. Elle conçoit ses installations comme des « laboratoires de pensées » qui fusionnent différents domaines de recherche donnant lieu à des enchevêtrements hybrides et à des rencontres intellectuelles improbables. Ses récentes expositions personnelles incluses Holobiont Society au CAN, le Centre d’art de Neuchâtel, Maybe We Should Rejuvenate the Words Rather Than the Bodies à Rinomina à Paris et Beyond Chattering and Noise au Centre Culturel Suisse de Paris. Ses œuvres ont remporté plusieurs prix et ont été présentées dans le cadre de diverses expositions collectives, notamment au CCCB de Barcelone, au STATE Studio de Berlin, à la Shedhalle de Zurich, à l’Istituto Svizzero di Roma, à la Biennale de Lagos II, à A Tale of a Tub de Rotterdam, au Frankfurter Kunstverein, au swissnex de San Francisco, à la Kunsthalle de Bâle, à l’EKKM de Tallinn, à Copenhagen Contemporary et à la Kunsthalle de Mayence. Ensemble avec Tobias Koch ils ont été sélectionnés pour la résidence principale à la Becque en été 2022.

distribution

Réalisation, caméra, montage: Dominique Koch
En conversation avec: Andreas Weber, Mahmoud Solh, Mariana Yazbek et Ali Shehadeh.
Sound design & musique: Tobias Koch.
Voix off: Stephanie Németh-Parker
Nanoflights, images scientifiques: Stefan Diller, Scientific Photography Wuerzburg. Scanné sur un TESCAN MIRA3.
Distribution : Studio Dominique Koch

Milva Stutz, For Real, for Real, for Real this Time (8'45'')

Quelles dimensions peut-on attribuer aux notions de corporalité, proximité et vulnérabilité à l’époque du numérique ? Que voulons-nous dire lorsque nous parlons de corps et d’émotions “réel.le.s” ? Et comment pouvons-nous utiliser le potentiel des technologies numériques pour lutter contre les schémas de pensée et les comportements discriminatoires ? Ce film d’animation explore les possibilités d’une appropriation féministe des espaces et des technologies numériques. Une femme âgée danse et se déplace lascivement au milieu d’une ferme de serveurs. Aidée d’un escargot, iels recouvrent ce paysage technologique d’une couche de bave brillante. Le mythe du cyberespace comme espace immatériel est remis en question, féminisé et incarné.
www.milvastutz.ch

éléments biographiques

La pratique artistique de Milva Stutz comprend des vidéos animées, des dessins et des sculptures. Elle s’intéresse à la relation entre le corps, l’intimité et la technologie. Dans l’interaction entre le numérique et l’analogique, Milva Stutz aborde les questions relatives au corps et à la matérialité : Qu’est-ce qui est perçu comme sans vie, intouchable, non humain, et comment cela change-t-il notre comportement physique et émotionnel ? Elle vit et travaille à Zurich.

distribution

A film by Milva Stutz
3D Animation: Quaint/Sandro Lochau & Alessandro Holler
Stop Motion Animation: Milva Stutz
Animation Support: Lukas Egger
Sounddesign & Mastering: Zentralton/Roland Widmer
Voice: Margret Nonhoff
Editing Support: Lucia Cadotsch / Antshi von Moos
Compositing Support: Dominic Gut
Color Grading: Michael Etzensperger / Ueli Nüesch
Financial Support: Bundesamt für Kultur / Pro Helvetia / Guggenheim-Stiftung

Philip Ortelli , Liberty, Love and Loneliness (24')

Pour Liberty, Love and Loneliness (2021), Philip Ortelli a mené des recherches dans le fonds queer des “Archives sociales suisses”. Dans le film expérimental qui en résulte, il dépeint la réalité de la vie des personnes queer en Suisse. Il montre que toute une partie de cette histoire n’a pas été documentée par peur des représailles ou de la censure. L’artiste souligne que cette méconnaissance est encore ancrée dans de nombreux esprits et reste un facteur de discrimination et de violence commis à l’encontre des personnes LGBTQIA+. En ce sens, son travail doit être compris comme une extension des archives et une tentative de déterminer ce que signifie être queer aujourd’hui.
www.philiportelli.com

éléments biographiques

Philip Ortelli (né en 1991) est un artiste qui travaille la vidéo et la sculpture, oscillant entre concept et intuition. Ses travaux récents tournent autour de l’homosexualité et des représentations de l’homosexualité. Depuis l’obtention de son MBA à l’Institut Sandberg d’Amsterdam, il a présenté son travail au Centre d’art contemporain de Genève, à la Kunsthalle de Berne, au Museum Haus Konstruktiv, à la Kunsthaus de Langenthal et au Centre d’art Pasquart. Ortelli a reçu plusieurs prix tels que le Werkbeitrag et le Freiraumbeitrag du canton de Zurich, le prix Kiefer-Hablitzel Göhner, ainsi que plusieurs bourses des villes de Berne et de Zurich, de la Pink Cross, de la Lesbian Organisation Switzerland et de plusieurs autres organisations.

Distribution

Camera : James Bantone
Composition sonore : GOLCE
Animation : Alfatih
Avec le soutien de : Pink Corss, Organisation Suisse des Lesbiennes, Transgender Network Switzerland, Heinrich Hössli Stiftung, Kultur Stadt Bern, SWISSLOS Kultur Kanton Bern

PRICE, Mantras for a Club (sequences) (26')

Mantras for a Club (Sequences) utilise les images vidéo d’une répétition au Theater Neumarkt Zürich en décembre 2020. Les performeur·euse·x·s étaient invité.e.x.s à exagérer et amplifier leurs « personnalité publique ». En affichant la production de valeur émotionnelle jusqu’à l’épuisement, PRICE met en lumière le désir contemporain de performance constante.

La caméra change de point de vue, entre celui des performeur·euse·x·s et le public, ce qui engendre un mouvement peripherie-centre. PRICE emprunte des gestes klischés du monde de la scène et des réseaux sociaux qu’il nomme “la choréographie du travail”. Ce langage théâtralisé, couplé à un imaginaire néo-baroque, rend visible les mécanismes de “othering” et d’exotisation qui sont maintenus par les politiques occidentales du corps.

éléments biographiques

Mathias Ringgenberg est un artiste transdisciplinaire jonglant entre la performance, la musique, les arts visuels et la vidéo. Son personnage fictif PRICE explore les conditions émotionnelles de la vie contemporaine, aborde les questions d’identité et d’affect à une période où Internet a renforcé la domination culturelle de l’image. La présence du corps de l’artiste agit comme un point d’orientation, tout en rappelant le registre matériel crucial à l’identité, l’émotion et la communication. La voix, élément central de son travail, est considérée comme une forme acoustique de communication émotionnelle qui échappe à l’impératif du langage pour créer du sens. Mathias Ringgenberg a étudié à la Gerrit Rietveld Academy d’Amsterdam avant d’obtenir un MA Performing Arts and Theater à la HKB de Berne en 2015. Il a reçu le Prix Suisse de la Performance 2018.

Distribution

PRICE with Camille Cléadon Decraux, Tamara Alegre, Tiran
Camera: Mirjam Graf & Chantal Kaufmann
Clarinet: Ivan Cheng
Guitar: Federico Capon
Track: „Life“ composed and produced with Cecile Believe, Modular and Tobias Koch with vocal
contribution by Cecile Believe and Thibault Lac
Curtain design in collaboration with Victor Barragán
Production Consulting Eva Buehler
Production Rebecca Ammann
Production assistants Olivia Bertschinger, Paolo Mereu
Leather mules by I S E
Underwear Knitwear by IAHAI
Co-Produced by Stadtgalerie Bern, Arsenic Lausanne, Theater Neumarkt Zürich

Soraya Lutangu Bonaventure & Ali-Eddine Abdelkhalek, Taking Care of God - A film (11')

Taking Care of God (2019-2021) est une pièce de performance hybride initiée et dirigée par Soraya Lutangu Bonaventure et mettant en scène Kingdom Gospel Club, un collectif de Gospel originaire du Congo. Le projet vise à explorer les intersections qui existent entre le monde de l’église et la scène du club, en analysant leur utilisation de la musique et de la danse, et leur recherche de transe à travers les rythmes. À partir de séquences montrant les processus de création de la performance éponyme à Kampala, Soraya et son collaborateur habituel Ali-Eddine Abdelkhalek ont développé un film mettant en lumière les trajectoires respectives des interprètes et les conversations sur la perception de la spiritualité dans le monde.
www.eternalresear.ch
www.aliabdelkhalek.ch

éléments biographiques

Ali-Eddine Abdelkhalek.
Artiste et designer. Vit et travaille sur Internet. A travaillé comme graphiste pour la cinémathèque nationale suisse. Directeur artistique et graphiste du collectif de mode et de la plateforme en ligne Faubourg823. Fait partie du studio EUROSTANDARD avec PB et CR.

Soraya Lutangu Bonaventure
Avec la musique, l’art de la performance et le cinéma, Soraya Lutangu Bonaventure tente de matérialiser des sentiments qui se situent entre l’empathie, le deuil, l’unité et la célébration. Sa pratique permet la création de langages pratiques et spéculatifs tout en trouvant de nouvelles façons d’appartenir au continuum culturel de l’altérité.
En abordant les questions du déplacement et de l’imaginaire diasporique dans un contexte décolonial, Bonaventure construit des systèmes expressifs de réparation qui valorisent les notions poétiques de Blackness, de queerness, de technologie et de spiritualité.
En 2019, encouragée par une reconnaissance globale concernant son travail dans des espaces à la fois underground et institutionnels, Bonaventure a décidé d’élargir le spectre de sa pratique en créant Eternal, une compagnie culturelle basée à Genève. La mission d’Eternal est de faciliter les dialogues sur l’imaginaire diasporique en menant des recherches, en documentant des expériences et en produisant des performances permettant aux acteurs des diasporas africaines et européennes de se connecter et d’identifier les opportunités de créer des conversations significatives. Eternal reconnaît que la danse est une mémoire réalisée par des corps, et vise à développer davantage cette voie dans le paysage culturel suisse, pour devenir une partie vibrante des échanges interculturels.
Son premier single “Complexion” est sorti sur NON Worldwide en 2016. L’année suivante, Bonaventure a sorti sur le label new-yorkais PTP son premier EP “FREE LUTANGU”, suivi de “MENTOR”, publié par le célèbre label britannique Planet Mu. Bonaventure collabore fréquemment avec Hannah Black et Ebba Fransen-Waldhor, avec qui elle a créé la pièce “ANXIETINA”, qui a été présentée dans des institutions majeures telles que l’ICA et la Chisenhale Gallery à Londres, le MoMA PS1 à New York, le musée MuMOK à Vienne, le Centre Pompidou à Paris et dans le cadre de la Biennale de Berlin. En 2019, elle a co-conçu et interprété la pièce de théâtre “Close Friends” à la TU, à Genève. Immédiatement après, elle a rejoint Korakrit Arunanondchai et Boychild pour une nouvelle itération de leur collaboration durative intitulée “Together”, commandée par la Biennale Performa, NYC. Installée à Kampala depuis novembre 2019, elle développe actuellement une pièce hybride de théâtre/danse intitulée “Taking Care of God”, produite par l’Arsenic Theatre (Suisse) et en cours de développement à l’Uganda (Suisse), en développement au Musée de l’Ouganda (Ouganda). En 2019, elle a été récompensée par un “Prix suisse de la musique” pour l’ensemble de son œuvre. Son spectacle “Window Seat”, créé en collaboration avec Alfatih, a été inauguré à Fri Art Kunsthalle au printemps 2021.

Distribution

Proposal, art direction, dramaturgy Soraya Lutangu Bonaventure
Music composition Soraya Lutangu Bonaventure
Vocals, performance Kingdom Gospel Club
Choregraphy, dramaturgy Soraya Lutangu Bonaventure, Kingdom Gospel Club Movement research : Tamara Alegre
Movement advisor Jeremy Nedd, Natasza Gerlach Light : Jacqueline Sobiszewski
Set design Giulia Essyad
Technical direction Thibault Villard

Vidéos, post prod. Ali-Eddine Abdelkhalek Costume : Bobby Kolade
Outlook Erika Nieva Da Cunha, Natasza Gerlach
Sound and light operator Thibault Villard
Sound engineer , Kampala Rey Sapiens
Tour manager Iman Waser
Executive production Mathias Ecoeur- Ars Longa , Ana Ladeira
Production Cie Eternal
Co-production Arsenic (Lausanne), Grütli (Genève),Gessnerallee (zürich), Dampfzentrale ( Bern), Kaserne ( Basel), Südpol (Luzern)
A co-production in the framework of the Reso-Dance Network Switzerland Programmers’ Fund.
Supported by Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture.
Support Ville de Lausanne, Loterie Romande, Pro-Helvetia - Swiss Arts Council, Fondation SIS, Fondation Corymbo, The Uganda Museum, Fonds Culturels Sud - Artlink

Partenaires du festival
dim 06 – jeu 24 févr 2022 MAR-DIM
sam 05 févr 2022 18:00-22:00
Entrée libre