Pierre Koralnik
Portraits d’artistes
Portraits d'artistes par le cinéaste Pierre Koralnik de Francis Bacon, James Baldwin, Peggy Guggenheim,
Louise Nevelson, Andrée Putman, Denis de Rougemont, Adolf Wölfli.
Parallèlement aux "Portraits d'artistes", presque tous produits par la Télévision Suisse Romande, Pierre Koralnik a réalisé depuis 1967 dix-sept longs métrages de fiction. Citons: "Anna", "Cannabis", "La Sainte Famille" ou "La Chasse au diable", "Le Prince barbare", "Quartier nègre", "Les Démoniaques", "Retour au bercail" (Nestor Burma), "Maigret et l'improbable Mr. Owen". Il a dirigé, entre autres, Serge Gainsbourg, Jane Birkin, Anna Karina, Ingrid Thulin, Michel Bouquet, Tom Novembre, Bernard Haller, Bruno Cremer…
«Denis de Rougemont, fragments d'une biographie» (1960).
L'écrivain, dans sa maison de Ferney-Voltaire, évoque ses rencontres, ses passions et les causes qu'il a défendues.
«James Baldwin, un étranger dans le village» (1962).
Baldwin joue son propre personnage d'écrivain noir américain revenant, sept ans après, dans un petit village des montagnes suisses qu'il a décrit dans sa nouvelle, "A stranger in the village".
«Francis Bacon, peintre anglais» (1963).
Le peintre dans son atelier à Londres, ses modèles et ses amis. Confession brutale, arrachée à la nuit, à l'alcool, jusqu'à l'épuisement. Probablement le seul document existant où Bacon se livre entièrement, aussi sincère, violent et exhibitionniste qu'un personnage de ses peintures.
«Peggy Guggenheim, mémoires d'une collectionneuse» (1970).
Elle déroule ses souvenirs dans son palais vénitien, musée et mausolée tout à la fois, où elle a passé les dernières années de sa vie. Et raconte son parcours fait de rencontres marquantes. Avec, entre autres, la participation de Man Ray.
«Louise Nevelson, my life as a collage» (1980).
Biographie à une voix où l'artiste sculpteur américaine évoque ses combats pour faire accepter une œuvre révolutionnaire, protéiforme, constituée d'humbles matériaux, bruts, abandonnés, perdus, puis retrouvés dans les poubelles et les rues de New-York.
«La passion d'Adolf Wölfli» (1983).
"Biographie rêvée" d'une grande figure de l'Art Brut, volée aux milliers de feuilles du "Grand Œuvre" de Wölfli, peintre, dessinateur, écrivain, musicien, compositeur, bâtisseur rêveur de ponts, de palais, de villes C'est l'acteur Roger Jendly qui incarne cet extraordinaire pensionnaire de l'asile psychiatrique de la Waldau, près de Berne.
«Andrée Putman, vision de rêve» (1994).
Diva du design, artiste d'un grand professionnalisme, elle a modifié les objets utilitaires, l'espace, la couleur, la lumière de nos lieux de vie par le jugement impitoyable de son oeil.