Jean-Marc Chapoulie
Alchimicinéma, “La ville-machine”
Au terme d’un siècle d’images en mouvement, l’Alchimicinéma propose de mettre en regard des images affranchies, libérées de tous réseaux d’influences (historiques, artistiques, politiques).
La ville-machine : agencement de la ville de Foix, glissement topographique de la cité des 4000, mouvement des rues de Paris et mouvement des noms, carrefours à Las Vegas, borne anti-clodo, grille anti-délinquant, seuil, dalle, bec de gaz, enseigne, devanture, fontaine, vespasienne, plaques, lettre noires, numéros d’immeubles, «une telle image optique et phonétique de la ville», qui témoignent des transformations de celle-ci. Des bouts de films dont l’observation documentaire réaffirme ce que décrivait déjà Walter Benjamin au sujet de Paris «La ville qui remue et se déplace sans cesse».