Daphné Bengoa, Leo Fabrizio

Bâtir à hauteur d’hommes, Fernand Pouillon et l’Algérie

sam 09 nov 2019 17h

Entrée libre dans la limite des places disponibles. Réservation conseillée. 

Discussions autour d’un projet de Daphné Bengoa (cinéaste) et Leo Fabrizio (photographe) sur l’oeuvre algérienne de l’architecte français Fernand Pouillon (1912 – 1986), qui a fait l’objet d’une exposition présentée aux Rencontres d’Arles 2019, d’un ouvrage paru aux éditions Macula et d’un film, Diar-es-Saada, réalisé par la cinéaste. Pouillon conçoit l’aménagement de l’espace urbain avec pour précepte l’amélioration des conditions de vie de l’homme. Le projet présente le double corpus réalisé en Algérie avec pour ambition d’éclairer la corrélation entre bâtir et habiter dont l’oeuvre de Pouillon est exemplaire. Une proposition des Rencontres d’Arles, à l’occasion de leur 50ème édition.

> Introduction par Sam Stourdzé (directeur des Rencontres d’Arles)

> Projection du film Diar-es-Saada (50’) de la cinéaste Daphné Bengoa

Réalisé dans le cadre de l’exposition Bâtir à hauteur d’hommes, Fernand Pouillon et l’Algérie aux Rencontres d’Arles 2019, Diar-es-Saada (50’) raconte le quotidien de deux habitants de Diar-es-Saada, une cité construite en 1954 à Alger par l’architecte Fernand Pouillon en réponse à la détresse sociale du peuple algérien. 65 ans plus tard, Hind et Bilal, très attachés à leur cité, font face à l’absence de perspective professionnelle et au conservatisme familial et social. Ils expriment le conflit qui anime cette génération algérienne emprunte d’une force de vie inouïe et d’espoirs de renouveau.

> Discussion et rencontre avec Philippe Simay (philosophe de l’architecture et de l’urbain)

À la suite de la projection du film, Daphné Bengoa invite le philosophe Philippe Simay à échanger sur la relation entre les habitants et les architectures qu’ils investissent, et plus largement sur le rôle du cinéma dans la réception de l’architecture. En effet, si la question de “l’habiter” est aujourd’hui au cœur des préoccupations des acteurs des transformations urbaines, nombres d’auteurs et de penseurs d’autres champs s’en saisissent pour tenter de nouvelles manières d’en faire état.

> Signature de l’ouvrage de Daphné Bengoa et Leo Fabrizio, Fernand Pouillon et l’Algérie, Bâtir à hauteur d’hommes, publié aux éditions Macula

Ce livre met en dialogue le double corpus photographique que Daphné Bengoa et Leo Fabrizio ont réalisé durant deux ans sur l’œuvre algérienne de Fernand Pouillon, ainsi qu’une nouvelle inédite de l’auteur Kaouther Adimi, écrite en écho au film réalisé pour l’exposition.

Partenaires

En partenariat avec Les Rencontres d’Arles et Paris Photo.