Ce cabaret ventriloque, véritable récit vocal et chorégraphique, donne écho à une multitude de voix étouffées ou inaudibles. Les quatre interprètes forment un chœur qui parle simultanément la même langue et plus d’une langue. Yasmine Hugonnet s’intéresse à « un endroit de travail » situé juste…

Marius Barthaux présente dire des sommes à l’issu de sa résidence au CCN de Rennes et de Bretagne du 01 au 09 mai.  “dires des sommes est une pièce de danse minérale, bouffonne et sensorielle teintée d’humour qui défend une certaine idée de liberté. En travaillant des matières premières et brutes…

Issu de l’expérience de Vacuum, Hocus Pocus révèle la magie du chorégraphe suisse qui s’appuie avant tout sur la force des images et les sensations qu’elles provoquent.

Vacuum génère des images impossibles et des peintures fantastiques. Un jeu d’apparitions et de disparitions des corps, entre trou noir et éblouissement, entre danse et arts visuels. Un résultat édifiant, lyrique, qui fait défiler toute une histoire de l’art :

Pour clôturer la semaine du CCS On Tour à Rennes, le Collectif Ouinch Ouinch va allumer le dance floor ! Happy Hype est une déflagration d’énergie, une épopée carnavalesque, une fête jubilatoire. Porté.e.s par l’électrisante DJ Mulah, les danseur.se.

Portant à l’extrême des états de corps dissonants, Pierre Piton déploie dans ce solo une danse aux confins du contorsionisme et de l’équilibrisme. Entre convulsions, équilibres précaires, torsions, dans une incongruité du rapport aux murs et au sol…

Plateau incliné à 34 degrés ou énorme rouleau qui tourne sur lui-même : le chorégraphe Damien Jalet conjugue vertige et déséquilibre dans 2 créations. Skid et Thr(o)ugh ont pour source commune le dangereux rituel japonais du festival d’Onbashira :

Le collectif OUINCH OUINCH nous invite à plonger dans une transe carnavalesque où les corps se croisent, se frôlent et s’agrippent. Happy hype est inspirée du dispositif du Hype Call issu de la culture Krump. Sur fond de musiques issues des cultures afro et Hip-Hop, portées par l’électrisante Mulah…

C’est un cercle comme un champ de bataille que la chorégraphe Ruth Childs arpente d’un pas décidé au rythme saturé des percussions composées par Stéphane Vecchione. La combattante nerveuse est prête à en découdre contre un ennemi invisible. À moins que ce ne soit elle la victime ?

Inspiré du Hype Call, pratique issue de la culture du krump, (une danse née dans les années 90 à Los Angeles), Happy Hype est un appel. Comme une vibration, il se faufile dans tout le corps, des pieds à la tête, parle aux tripes et au coeur, stimule, secoue, et ne laisse personne indemne.

Très active en Europe et pourtant trop discrète en France, Tabea Martin porte une danse puissante, sans concession, inventive, à corps perdus. Dans Forever, elle interroge l’immortalité, cette notion de durée qui transcende l’humain et le révèle tout à la fois. Confronté.

Marco Berrettini fait partie des chorégraphes qui pensent la danse et la scène comme des opportunités pour comprendre le monde et les humains qui l’habitent. Agitateur patenté, il ne recule devant aucune opportunité de rire, à gorge déployée ou jaune, très jaune, de chanter, de parler, de jouer…

PUDDING CLUB est un lieu de rencontre entre la danse et la sculpture. À travers des métamorphoses aussi absurdes que provocantes du corps, les danseuses et danseurs se transforment en objets inanimés et posent les questions: Où est-ce que je finis et où est-ce que tu commences?

Nos abysses explore la relation complexe entre notre corps et notre esprit. Léa Deschaintres, en tant qu’interprète chorégraphique et femme, livre un témoignage poignant de cette violence qu’elle a imposé à son corps, pour dépasser ses limites de performance et modeler son physique.

Comme l’ouroboros, serpent mythique qui se mord la queue, Alina Arshi engage son processus chorégraphique à travers des boucles et noeuds d’intensité. Tordant son corps par séries de mouvements répétitifs, en écho à la densité percussive et progressive de la bande sonore…

Cette performance se construit sur l’oscillation entre la présence et l’absence, sur le don et le déni de son propre corps, en utilisant les regards et les mouvements du public. C’est une danse qui plonge dans les vestiges de ce qui a été laissé derrière soi, oublié.

Le temps d’une après-midi les cultures salsa et hip-hop fusionnent à travers plusieurs propositions chorégraphiques dont une performance par des interprètes suisses et une grande jam session. Rencontre de deux puissantes cultures voisines…

Happy Island tient son titre de l’île de Madère sur laquelle est basée la compagnie de danse Dançando com a Diferença d’Henrique Amoedo, une compagnie composée d’une vingtaine d’artistes en situation de handicap.

On / Opus III résonne comme autant de tentatives que les danseur·se·s font pour s’extraire du sol et rester en flottaison. Ils défient la gravité et s’en jouent. Les forces centrifuges altèrent les positions des corps qui se figent en ascendance puis fondent dans la verticalité.

Satan est tabou. L’ange déchu est le symbole du mal par excellence. Cette figure supposée inquiétante est encore utilisée aujourd’hui pour imposer des concepts moraux.  Dans Sane Satan, troisième et dernier volet de la trilogie IN PRAISE OF VULNERABILITY…

Kalil Bat convie le public à une plongée dans la complexité de l’existence en tant qu’être « à l’intersection de diverses identités ». Accompagné par le percussionniste et chanteur guadeloupéen Roger Raspail, la générosité des mouvements de Kalil invite à un voyage immersif…

Nina Berclaz présente sa pièce en cours de création Des Originaux, de Suzanne à Marie-Louise, de Nina à Kim, à l’occasion des open studio à l’Atelier de Paris / CDCN. C’est le premier volet de sa trilogie pluridisciplinaire Mise à Jour  qui explore les questions d’appropriations culturelles…

Fun times est une danse tragicomique pour cinq danseur.euses. Cette première pièce collective de la chorégraphe et danseuse Ruth Childs met en scène différentes variations sémantiques de la notion anglophone du fun.

Se sentir exclu·e. Hors norme. Rejetté·e. La chorégraphe bâloise Tabea Martin explore avec une théâtralité jubilatoire le pouvoir des préjugés et des mécanismes d’exclusion dès l’enfance. Comment et pourquoi parle-t-on de rejet et comment cela peut-il être exprimé par le corps ?

En associant un phénomène d’astrophysique à la mort de son père, la chorégraphe Maud Blandel expérimente de nouveaux modes de composition du mouvement. Sur le plateau, elle lance six interprètes dans une danse céleste, sorte de cavalcade intimiste et bouleversante. Avec L’Œil nu…

Soirée partagée avec les deux artistes Tiran Willemse qui présente sa pièce blackmilk et et Aurélien Dougé qui danse sa nouvelle création Aux lointains (2024).