Valère Novarina
La Main
Le catalogue de l’exposition Louis Soutter, “Si le soleil me revenait” du Centre Culturel Suisse est publié aux éditions Adam Biro, sous la direction de Christian Longchamp, commissaire. Il contient un inédit de Valère Novarina, “La Main”, lu par l’auteur le 24 octobre à 19h30, lors du vernissage.
Ainsi qu’une étude d’Hervé Gauville dont voici un extrait: “Trop simple et trop compliqué apparaît aujourd’hui Louis-Adolphe Soutter dès lors qu’il est considéré comme un “cas”; le cas Soutter comme on parlerait d’un cas d’espèce, d’un cas clinique ou - pourquoi pas ? - un cas désespéré. À la frontière entre le pathologique et le soit-disant sain, l’individu a fait, et fait encore, les choux gras des études médicales (option aliéniste). En équilibre instable entre l’extrême civilité du dandy et l’associalité du cleptomane, le citoyen inspire une méfiance teintée d’admiration. Qu’en est-il de l’artiste ? Et d’abord s’agit-il bien d’art ? Avec lui, rien ne va de soi. (…)
Retrouvez la suite de ce texte et plus d’informations dans la brochure ci-dessous.)